Mon obsession du nettoyage a contribué à la pollution de notre planète.
J'aime nettoyer, vraiment. Cela m'aide à prendre du recul lorsque je me sens dépassée, cela m'aide à me détendre quand je suis stressée. Ça me vide la tête. Je peux être vraiment obsédée par les plinthes... Et cela m'apporte beaucoup de joie de nettoyer le réfrigérateur le dimanche matin quand tout le monde dort encore.
Ce que je ne savais pas, à l'époque, c'est que les produits de nettoyage conventionnels sont parmi les plus grands pollueurs de l'environnement. Ils sont bourrés d'ingrédients toxiques et de microplastiques qui vont dans les canalisations et finissent dans nos eaux usées, nos rivières et nos océans. Ils y causent des dommages considérables et déséquilibrent gravement notre écosystème.
Comment ai-je découvert cela ?
Il y a eu un moment de ma vie où je nettoyais encore plus que d'habitude parce que j'étais stressée par ma situation professionnelle. J'avais souvent les yeux qui me démangeaient et j’avais mal à la tête en nettoyant la salle de bains. Je me suis également rendu compte que j'avais un placard rempli de produits contenus dans du plastique. J'ai donc commencé à faire des recherches.
Nous sommes en train de développer une résistance aux désinfectants et aux antibiotiques.
J'avais l'habitude de penser que plus mon espace était propre, moins il y avait de bactéries, et mieux c'était. J'avais tout faux. Nous utilisons trop de désinfectants et d'antibiotiques, et les bactéries commencent à développer une résistance à ces produits. C'est ce qu'on appelle la résistance aux antimicrobiens, et c'est un problème mondial grave. Selon l'OMS (Organisation mondiale de la santé), elle sera la principale cause de décès de 10 millions de personnes d'ici 2050. La résistance aux antimicrobiens, deviendra la première cause de mortalité dans le monde, devant le cancer, le diabète et les accidents de la route.
Nous suffoquons dans le plastique, nous ne savons plus quoi en faire.
Les récipients en plastique sont la norme dans l'industrie du nettoyage ; ils sont pratiques et bon marché. Aujourd'hui, la plupart des marques utilisent du plastique recyclé, mais cela reste du plastique, et nous en avons beaucoup trop. Nous en avons tellement que nous l'expédions à l’étranger. L'Allemagne, par exemple, expédie chaque année des tonnes de déchets plastiques en Inde. Là-bas, ils pourrissent et deviennent un terrain de reproduction pour les moustiques et les mouches. Ils transmettent alors des maladies comme la malaria, la typhoïde ou la tuberculose. Ils peuvent aussi être brulés, les fumées toxiques se répandent alors dans l'air et provoquent des problèmes respiratoires ou des maladies de peau.
Tout cela m'a fait réfléchir et, avec l'aide d'une entreprise partenaire experte en biotechnologie, nous avons développé mes propres produits de nettoyage. Mes produits ne contiennent aucun ingrédient toxique et ils utilisent des probiotiques comme agents de nettoyage actifs. Nous nettoyons les bactéries avec des bactéries, ce qui maintient l'équilibre de l'écosystème et renforce notre système immunitaire. De plus, les probiotiques agissent jusqu'à 72 heures après l'application, de sorte que même lorsqu'ils se trouvent dans nos eaux usées, ils continuent à travailler. J’utilise des bouteilles en verre pour mes produits de nettoyage car elles peuvent être réutilisées à l’infini et conviennent parfaitement aux packs de recharge.
Le changement commence à la maison.
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